« Il y a dans l’œuvre sur papier d’Emmanuel Rivière une place importante donnée à l’empreinte et au transfert, dont on voit la fonction matricielle en particulier dans sa série des «dessins sans voir».
(…) Au modelé du trait et à sa concision, il préfère le sfumato de la trace, à la clarté d’un contour ou d’une figure, il privilégie les ombres qui surgissent dans les incertitudes de la main et les hésitations de la mémoire…
La perte est ici la matrice d’une apparition, l’oubli la condition de ce que l’on pourrait nommer les limbes du visible. Ses dessins se tiennent sur cette crête fragile qui lie le temps de la disparition et celui de l’apparition, entre anamnèse et amnésie. Le trait est ici le fantôme de la figure, son crépuscule et son aube. »
Philippe Cyroulnik, juin 2021
Dessin sans voir, Sanguine et pointe noire sur papier Clairefontaine, 21 x 29,7 cm, 9 avril 2021
Dessin sans voir, Sanguine et pointe noire sur papier Clairefontaine,21 x 29,7 cm, 3 avril 2021
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, Mai 2020
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, 4 Mai 2020
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, 4 Avril 2020
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, Août 2019 – 3 Avril 2020
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, Janvier 2020
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, Janvier 2020
Dessin sans voir, 21×29,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, Été 2019
Dessin sans voir, Sanguine et pointe noire sur papier Clairefontaine 21 x 29,7 cm, 22 Février 2018
Dessin sans voir, 21,5×27,7 cm, sanguine et pointe noire sur papier, Août 2017